LA REPRESENTATION DU VIOL A TRAVERS L'ART
La femme : un être faible
Commençons dans un premier temps par la représentation de la femme dans les scènes de viol. L'art occidental démontrant une certaine mysoginie, celui-ci représente donc la femme comme un être faible ne pouvant pas se défendre face à son agresseur.

Le corps de la femme
Son corps est exposé à la vue du spectateur, celui-ci est la plupart du temps nu ou bien couvert d’un linge fin qui ne recouvre pas l’entièreté de son corps. Le corps de la femme est donc exposé au spectateur comme une proie sur le point de se faire attaquer par son prédateur. Il arrive que le personnage féminin soit également entrain de dormir lorsque le personnage masculin cherche à profiter de sa victime.
Les êtres représentés
En effet, dans les représentations du viol on ne se base pas forcément sur une femme à proprement parlé mais sur un être qui incarne la femme, on retrouve très souvent la nymphe au cœur de ces scènes. Cependant on retrouve également un être humain de sexe féminin dans les œuvres comme avec les œuvres représentant le viol de Lucrèce ou bien celui de Léda.
![[La_nymphe_du_printemps_et_[...]Raimondi](https://static.wixstatic.com/media/12af14_43907dbd978745ce9fe931f8472dc289~mv2.jpeg/v1/fill/w_432,h_550,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/12af14_43907dbd978745ce9fe931f8472dc289~mv2.jpeg)
Source
Régis MICHEL, « L'Art du viol », Mouvements, 2002/2 (no20), p. 84-97, consulté le 2 février 2021 URL : https://www-cairn-info.ezpaarse.univ-paris1.fr/revue-mouvements-2002-2-page-84.htm